«Une vraie fierté»

Qu’est-ce qui a amené le Groupe TUI France à rejoindre la LNV et son championnat masculin pour trois ans ?
Ce partenariat, c’est avant tout le côté très affinitaire que nos marques ont avec le sport. C’est quelque chose qui est très présent dans notre ADN. Dans nos clubs, on propose beaucoup d’activités sportives et l’une des activités majeures qui est pratiquée est le beach-volley. Quand j’ai cherché un sport qui pouvait être un réel lien entre nos valeurs et nos pratiques, on s’est rapidement dit, pourquoi pas le volley !

Pour quelles raisons le volley coche-t-il les bonnes cases ?
Tout d’abord ce n’est pas un sport de contact et c’est quelque chose qui est important pour nous. C’est un sport avec lequel on a énormément de valeurs partagées, cet esprit d’équipe, le fait qu’entre chaque point, on se tape dans la main, cette forme de complicité. C’est quelque chose que l’on retrouve aussi au sein de TUI France (Clubs Marmara, Clubs Lookéa, Nouvelles Frontières). Dans l’état d’esprit avec lequel on gère nos clubs, la convivialité qui y règne.

Ensuite, dans le timing ce partenariat va durer trois ans. Nous-mêmes, TUI France, on est une entreprise en plein développement. Il fallait qu’on puisse avoir un projet qui nous accompagne et ce contrat de trois ans est très motivant. Pour nous, c’est finalement entrer par la grande porte. Certes, le volley n’est peut-être pas le sport avec la plus grande notoriété aujourd’hui en France, mais c’est un sport en devenir. On a cette grande fierté d’avoir été champion olympique, on a les JO qui arrivent demain en France. Pouvoir associer une de nos marques en tant que namer de la Ligue Nationale de Volley est quelque chose de très fort et la création de la Marmara SpikeLigue est une vraie fierté. Et puis, le fait que les matches soient diffusés est très intéressant pour nous. Cet atout télévisuel est loin d’être négligeable. C’est un élément qui nous offre une visibilité encore un peu plus grande.  

Comment a eu lieu cette rencontre entre votre groupe et la LNV ?
J’ai été contacté par la société qui gère le marketing pour la Ligue de volley, tout simplement par un message sur Linkedin, en septembre 2022. J’étais justement à la maison, devant mon bureau, en train de réfléchir à la manière dont on allait pouvoir travailler au développement de la marque Club Marmara !  Parfois, il y a des destins croisés. Le volley était sur la liste des sports que l’on souhaitait développer. Je me suis dit, pourquoi ne pas voir… J’y suis allé, par curiosité d’abord pour être honnête, et lors de la première réunion physique, il s’est passé quelque chose. Il y avait, pour moi, un grand monsieur, qui s’appelait Gurvan (Kervadec). Il était assez solaire et très honnêtement, c’est quelqu’un en qui j’ai eu confiance très rapidement. On s’est dit que l’on avait envie de faire quelque chose avec la Ligue et avec ce monsieur. Au fil du temps, on est entré dans cette « famille » et on a été convaincus qu’il fallait s’engager.  

De manière plus concrète, comment cette collaboration peut-elle s’entendre, entre les clubs de la Marmara SpikeLigue notamment et vos agences locales ?
Lors du premier échange que j’ai pu avoir, quand on m’a montré la carte de la France sur laquelle étaient répertoriés les clubs professionnels, j’ai eu l’impression d’un copié-collé presque de la carte de nos agences de voyages ! Ceci a été un élément très important pour nous. Cette proximité entre nos TUI stores et les clubs professionnels fait que l’on va pouvoir afficher les rencontres, organiser des concours pour faire gagner des places, organiser des séances de dédicace etc. Il y a tout cet écosystème, entre la LNV, les clubs, TUI France avec la marque Club Marmara, nos agences de voyage en région, qui peut porter haut les couleurs du volley en France. Sur le maillot de chaque équipe, on aura le logo de la marque Marmara. Au sol, sur la bande du filet, sur les contours de terrain, les tableaux d’affichage quand ce sera possible, la marque Marmara sera présente également. Au final, la Ligue de volley va gérer cette communication de notre marque au sein même de l’arène si je puis dire. Nous, de l’autre côté, on va pouvoir préparer l’avant-match et l’après-match, avec nos agences de voyage qui peuvent s’initier en tant que relais en termes d’information mais aussi d’animation.   

Y a-t-il déjà un impact, un boost chez vous en interne avec cette arrivée dans le volley français du groupe TUI France ?
Il y a une répercussion très forte. Nos équipes se réjouissent vraiment à l’idée de démarrer cette nouvelle aventure. On a d’ailleurs mis en place un concours pour faire gagner des places pour le premier match, le 20 octobre à Tours, pour faire gagner des ballons, des maillots… Il y a toute une euphorie au travers de ce naming.

Cette entrée dans le monde sportif peut-elle présager d’autres initiatives vers le sport de votre groupe à l’avenir ?
On ne peut fermer la porte à rien. Maintenant, c’est la première fois qu’on démarre quelque chose d’une telle ampleur. Donc dans les deux, trois prochaines années, on a envie de voir comment cela va fonctionner, quelle énergie ça va demander. Il y a ce parcours commun qui va se construire avec la Ligue de volley. Et aujourd’hui, on préfère se concentrer à 100% sur ce naming et la Marmara SpikeLigue.