Chaumont et Nantes valident leur place de leader !
Marmara Spikeligue (25e journée)
Dans un championnat à la densité folle, il aura fallu attendre l’avant dernière journée pour voir quelques positions se figer. Leader une longue partie de la saison, Chaumont peut respirer ! Vendredi soir à Palestra, les Hauts-Marnais ont pu verrouiller la première place en dominant nettement Montpellier (3-0). Face à des Héraultais chancelants en réception, Patrik Indra (18 points, 15/26 en attaque) a su faire la différence. Le déplacement à Saint-Nazaire samedi soir permettra donc à Silvano Prandi de préparer la suite tout en ménageant un peu ses troupes. Un luxe que connaîtra également Nantes-Rézé assuré de la deuxième place à la faveur d’une victoire contre Sète (3-1) samedi soir. Le duel s’annonce en revanche farouche dans la course aux accessits. Tours (4e) a fait le travail pour garder l’avantage du terrain. Dans son antre de Grenon, le TVB n’a laissé aucune chance à Saint-Nazaire. Lourdement battus par Montpellier (3-0) et Sète (3-1), les Tourangeaux ont relevé la tête à un moment clef. Avec 17 points (17/28) Aboubacar Drame-Neto a été un maillon fort dans la mécanique tourangelle. Tourcoing – toujours 3e – a en revanche raté le coach en terre nordiste face à sa « bête noire ». Défait dans la Ville Rose à l’aller (3-1), le TLM s’est une nouvelle fois pris les pieds dans le tapis face à Toulouse (3-2) dans un match complètement fou ! Rien que la manche initiale longue de 46 minutes voyait Tourcoing obtenir sept occasions de conclure, laissant finalement aux Toulousains ce privilège à la dixième tentative sur un contre de Picard (38-40). Touchés mais pas coulés, les Nordistes s’appuyaient sur la main ferme de Koukartsev (30 points) pour s’octroyer les deux sets suivants (25-23, 25-18). À trois points du match (22-20), le groupe de Dorian Rougeyron chancelait (24-26) avant de perdre pied dans la manche décisive (13-15) sur une ultime attaque de Feral. Dans les autres rencontres, Paris a validé son retour dans le Top 8 en s’imposant à Nice (3-2), tandis que le Plessis-Robinson scellait le sort de Saint-Jean d’Illac (3-0).
LAF (25e journée)
Assurée de la place de leader et – ipso facto – d’un ticket direct pour la prochaine Ligue des Champions, Nantes se déplaçait au Cannet sans une once de pression sur les épaules. Un luxe rare dans une saison. Et comme de leur côté, les Cannetanes espéraient un faux pas de Mulhouse à Chamalières dans la course à la 4e place, le suspense ne fut pas long sur la côte azuréenne. Si les Nantaises chipaient leur premier set (29-31), Kochurina (10 points, 6/10 en attaque) réveillait ses partenaires dans les trois manches suivantes (25-18, 25-21, 25-22) pour un septième succès de rang ! Derrière la deuxième place devrait – sauf accident industriel – aller du côté de Levallois-Paris après un succès autoritaire à Terville Florange (1-3). Véritable moteur de son équipe Candelaria Herrera a encore fait mouche en Lorraine (16 points, 11/18 en attaque). Il faudra finir le travail samedi du côté de France Avenir. 4e à l’heure actuelle, Mulhouse avait une petite pression sur les épaules en se rendant à Chamalières. D’autant que les Mulhousiennes doivent finir la phase régulière face au Cannet à trois points derrière. Un enjeu qui n’a pas paralysé les Alsaciennes. Appliquées durant quatre sets, elles purent se reposer sur Snyder au contre (2) et Tchoudjang Nana sur le front de l’attaque (13 points, 12/18 en attaque). Si les sept premiers convives de la phase finale étaient connus, il restait une part de mystère pour le huitième ticket. En bonne position avant le coup d’envoi, Marcq en Baroeul n’a pas fait traîner les choses contre Quimper (3-0). Comment pouvait-il en être autrement avec une Lisa Arbos à 70% de réussite en attaque (14/20) ? La dernière journée servira donc surtout de répétition générale avant d’entamer la phase à élimination directe.
Ligue B Masculine. Play-off – ¼ de finale.
Alors qu'en élite, hommes et femmes en sont encore au stade de la phase régulière, la Ligue B masculine a pris un temps d'avance. Deux manches, sur les cinq possibles, des quarts de finale se sont déjà disputées. Seule l'affiche entre Cambrai et Saint-Quentin revêt pour le moment d'un vrai suspense. Victorieux du premier acte (3-1), les Cambrésiens n'ont jamais trouvé la clef samedi soir pour enfoncer le clou. Grâce aux coups de canon de Georgiev en attaque (18 points) et de Frederic au service (8 aces), Saint-Quentin s'est offert le droit d'y croire à l’issue d’une rencontre accrochée (2-3). Avec deux matchs de suite à la maison, les partenaires de Sylvain Beneix se sont octroyés un petit avantage psychologique. Dans la même veine – ou presque – l’AS Cannes leader à l’issue de la saison régulière mène déjà grand train face à Mende (3-1, 3-0). En bonne posture, la formation azuréenne devra néanmoins se méfier. En décembre dernier, la patte de Paixao Fidelis avait permis à Mende de prendre le dessus (3-2). Mais depuis le début de la saison, les Cannois ont su montrer à la concurrence que la remontée était plus qu’un objectif, un Graal absolu ! Parmi les autres prétendants à cette place dans l’ascenseur, le Gazelec d’Ajaccio n’a laissé que peu de miettes à Martigues (3-1, 3-1). Les hommes de Frédéric Ferrandez auront à cœur de finir le travail dès ce jeudi. Auteur de 28 points lors du deuxième acte, Daniel Martins de Pinho devrait être une des clefs de cet affrontement. La (petite) surprise est finalement venue de Royan. 4e de la phase régulière – avec le même nombre de points que Cambrai et Fréjus, le club de Charente-Maritime a balayé son visiteur varois (3-0, 3-1) avec une facilité déconcertante. Maître artificier à l’efficacité redoutable, Yassine Abdelhedi a été à chaque fois un pion important dans la victoire des siens (14 points et 24 points).
