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ligue nationale
de volley

«On a tout de suite parlé la même langue»

le 21/09/2023
Pour Aurélie Guyot, directrice Marketing chez TUI France, ce partenariat historique avec la LNV, et la création de la Marmara SpikeLigue, a vite résonné comme une évidence, entre deux parties qui présentent beaucoup de valeurs communes.
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Quelle est la genèse de cette collaboration avec la LNV et pourquoi devenir le namer de la D1 masculine de volley ?
La petite histoire, c’est surtout une question de bon timing et d’alignement des planètes. Côté Club Marmara, on se posait des questions, on était très intéressé par une association avec une marque de sport. Le sport est quelque chose d’important, de par les valeurs qu’il véhicule et qui sont très complémentaires avec l’ADN de Club Marmara, mais aussi par le fait qu’il est pratiqué tous les jours dans nos Clubs. Et à ce moment-là, on a reçu une sollicitation de la Ligue, pour un partenariat. On a tout de suite parlé la même langue. Ils nous ont présenté des choses qui nous parlaient beaucoup, l’esprit d’équipe, la convivialité, l’inclusion… Ce sont des marqueurs forts de l’expérience Club Marmara, tout en sachant que le volley est pratiqué tous les jours pendant les vacances en Clubs. On s’est dit, ok, venez nous rencontrer, on discute ! C’était il y a un an.

Comme vous le soulignez, le fait que le volley tienne effectivement une grande place parmi les activités proposées dans vos Clubs rendait presque naturel ce rapprochement ?
Complètement ! Ce rapprochement va nous permettre de pousser un peu plus encore l’expérience volley qui est proposée dans nos Clubs. On a prévu de faire venir des joueurs, des entraîneurs dans notre école de formation, d’où ressortent formés et diplômés nos animateurs. Grâce à ce partenariat, on va pouvoir renforcer le coaching dispensé autour de la pratique du volley.

C’est le premier pas dans le monde sportif du groupe TUI France, non ?
Par l’ampleur, absolument. On n’est pas seulement partenaire, on est namer, on a voulu jouer le jeu à fond. Il n’y a rien de comparable qui a pu être fait précédemment dans l’histoire de TUI France. Avant, ça reste très anecdotique, Nouvelles Frontières, qui fait aussi partie du groupe TUI, avait sponsorisé le club de foot de Bastia. Mais ça remonte à loin et ça n’avait pas du tout le même rayonnement ni la même ambition qu’aujourd’hui.

Cette collaboration doit avoir des répercussions positives dans les deux camps. Qu’attend le Groupe TUI de cette entrée dans le monde du volley français ?
D’abord, cela nous fait aussi de la visibilité, avec les logos Club Marmara présents, les matches retransmis sur beIN Sports et on touche des spectateurs qui sont un peu les mêmes que ceux que l’on retrouve dans nos Clubs. Nos cibles sont vraiment très proches et très complémentaires et cela nous permet d’aller prospecter en dehors des terrains classiques du tourisme. Ça nous permet aussi d’animer vraiment en local. On a nos agences TUI Store, à peu près deux cents réparties dans toute la France, souvent dans les mêmes villes que les clubs de volley. On peut imaginer de l’évènementiel en agences, des fans zones, des séances de dédicace etc… ça permet, comme je l’ai dit déjà, d’enrichir l’expérience volley que l’on propose à nos vacanciers. Ça permet aussi de mobiliser l’interne parce qu’on est tous très fiers de porter les couleurs de la Marmara SpikeLigue et de soutenir le bon sport qu’est le volley. C’est un très beau projet qui participe à la fierté d’appartenance. Sur le terrain marketing, ça nous permet également de parler d’autre chose que de vacances tout en parlant de notre marque et cela est très important.

Cette association peut-elle précéder d’autres engagements de votre part, dans le volley ou d’autres sports ?
Pourquoi pas. On n’exclut rien du tout. Ce qui est sûr c’est que l’on s’est donné les moyens de faire vivre et rayonner ce partenariat avec la Ligue. On a signé pour trois ans. Si tout cela est concluant, évidemment qu’on recherchera, ou à travailler encore plus étroitement avec la Ligue ou à s’ouvrir à d’autres horizons. Des stratégies comme celle-là, de marketing sportif, de naming, s’inscrivent dans la durée. Ce n’est pas un «one shot» d’une année et ensuite on passe à autre chose. On veut vraiment accompagner la Ligue sur le long terme. On a eu un coup de cœur avec les équipes de la Ligue et il y a cette même volonté de bien travailler ensemble. La mission que se donne Club Marmara dans ce partenariat, c’est vraiment de rassembler toujours plus de supporters derrière la Marmara SpikeLigue et le volley en général.

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