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ligue nationale
de volley

Les Neptunes dominées, les Mariannes en bagarre

le 22/02/2024
Les Neptunes de Nantes devront tout renverser mercredi prochain à la Trocardière, en finale retour de Challenge Cup. Hier soir, les Nantaises sont tombées 3-0 sur le terrain des Italiennes de Novare. Pour Levallois-Paris, en revanche, l’équation ouvre de plus grandes perspectives au retour. Battues au tie-break à Chieri (3-2), les Mariannes ont les moyens d’inverser la tendance à Levallois la semaine prochaine.
lnv

 

Les Neptunes sont désormais au pied d’un mur qui paraît, vu d’en bas, si solide et si haut. Mercredi soir, les filles de l’Atlantique sont tombées, non sans batailler, sans s’accrocher, sans tenter d’arracher un set, devant la puissance de Novare, 3e de Série A. Car c’est bien là, sur le terrain de la dimension physique, que l’actuel deuxième de LAF, a fini par plier, par fléchir, avant de rendre les armes et de s’incliner 3-0, dans une finale aller qui le contraint désormais à tout renverser dans une semaine, à la Trocardière, théâtre du match retour.

Mais c’est aussi ce qui fait le sel d’une finale en deux manches : cette possibilité toujours offerte de raturer le mauvais début de l’histoire. Car si les Neptunes sont rentrées du Piémont les mains vides, le rêve n’est pas en miettes pour autant. Il faudra être impeccable au retour, l’emporter 3-0 ou 3-1 et porter cette première finale de Challenge Cup jusqu’au set en or. Nantes a donc toujours la possibilité, au bout du bout, d’inscrire son nom au palmarès de la Challenge Cup.

Mais il faudra terrasser la troupe de Lorenzo Bernardi, apparue hier soir, dans sa plus belle cuirasse. Nantes a eu l’occasion, au cœur d’un premier set qu’il avait parfaitement entamé (5-10) d’instiller le doute. Mais la perte de la manche (26-24) a logiquement boosté les Italiennes, qui n’ont ensuite pas cédé grand-chose. Les Neptunes, habituellement si costaudes, ont parfois tangué sur leur socle (36% de réceptions positives), chahutées par le physique et la puissance des Transalpines. Mises sous pression par une mise en jeu italienne féroce (8 aces), étreintes par la présence de Marina Markova (17 pts dont 4 aces), recrue des derniers jours, venue s’allier à Vita Akimova pour former une ligne d’attaque russe redoutable, les Nantaises ont chuté logiquement pour la première fois en Coupe d’Europe cette saison. Mais rien n’est encore écrit à l’encre indélébile.

C’est aussi le cas pour les Mariannes de Levallois Paris en demi-finales de CEV Cup. Hier soir, le leader de LAF a pris deux sets précieux et peut-être fondamentaux sur le terrain de Chieri. Malgré une défaite au tie-break (3-2), les filles d’Alessandro Orefice demeurent sur le bon chemin, vers une première finale continentale. Certes, en menant deux manches à une, Levallois Paris pouvait même espérer encore mieux. Candelaria Herrera était haute (16 pts dont 4 contres), Ljubica Kecman faisait quasiment tout bien (18 pts dont 2 aces et 51% de réceptions positives), et les Franciliennes bousculaient l’ordonnancement de l’ancien coach de Saint-Raphaël, Giulio Bregoli.

Mais là encore, c’est au service (11 aces) et par une présence multipliée au block (14 contres) que les Italiennes faisaient la différence sur la fin, portées dans l’en-but par une ancienne de la maison LAF, vue à Béziers la saison passée, Avery Skinner, meilleure marqueuse du match (20 pts). Désormais, la donne est simple pour les Mariannes : un succès 3-0 ou 3-1 mercredi prochain au Palais des Sports Marcel-Cerdan de Levallois propulsera Levallois Paris en finale de la CEV Cup. La bataille s’annonce belle.           

 

lnv