La SuperCoupe ouvre le bal LNV
Paris est une fête racontait il y a plus de soixante ans Ernest Hemingway. Ces quelques mots n’ont jamais aussi bien résonné qu’aujourd’hui. Depuis la cérémonie d’ouverture, vendredi dernier, ces JO sont un hymne à la joie, des vibrations de bonheur qui secouent chaque site, chaque lieu de pèlerinage sportif, magnifiés par la beauté d’une ville sans équivalent dans le monde. Dans l’obscur Hall 4 de la Porte de Versailles, qui pour le coup n’a rien de sublime extérieurement lui, les volleyeurs et volleyeuses français de MSL et de LAF ont, eux aussi, droit à leur bonne dose d’adrénaline.
Derrière ce sublime rideau, la lnv a déjà posé le premier jalon de la saison à venir, avec le désormais incontournable rendez-vous de la SuperCoupe, qui oppose traditionnellement le champion de France sortant au vainqueur de la Coupe de France. C’est la rampe de lancement, le premier coup de gong, l’affrontement qui précède les grandes batailles et qui décerne aussi le premier trophée de la saison. Chez les hommes, Saint-Nazaire va découvrir en voisin ce nouveau théâtre puisque l’édition 2024 aura lieu le 21 septembre prochain à la Trocardière. Détonant champion de France au printemps dernier, le SNVBA affrontera un galonné de l’épreuve, en l’occurrence Montpellier, vainqueur de l’édition 2022 à Palestra. Finaliste de la dernière Coupe de France, le MHSC supplée pour le coup le NRMV et défiera donc les Nazairiens pour tenter de succéder à Tours au palmarès de l’épreuve.
Chez les femmes, c’est une finale de SuperCoupe inédite qui opposera les Mariannes de Levallois-Paris, sacrées championnes de France en mai dernier dès la première saison d’existence du club, aux Neptunes de Nantes, lauréates de la Coupe de France, finalistes LAF en mai dernier, organisatrices et hôtes de l’évènement. L’affiche est évidemment somptueuse, entre les deux équipes qui ont dominé la dernière saison et qui représenteront le volley français en Ligue des Champions à la rentrée. Le vainqueur succèdera au palmarès de la SuperCoupe au Volero Le Cannet, qui s’était imposé devant Béziers l’an dernier.