
«On espère jouer le milieu de tableau»

Comment jugez-vous la saison sportive, avec un succès en Coupe de France Fédérale et une deuxième place en championnat derrière Harnes, qui vous vaut une remontée sportive directe ?
Il y a une vraie fierté à remonter sportivement. Cela a été dur car les joueurs, quand ils se sont retrouvés en Elite, dans une salle à l’extérieur où il n'y avait pas de spectateurs se sont dit, ça va être ça toute l'année… Ils ont d’ailleurs perdu leur premier match comme ça. Mais derrière, ils ont compris qu’il fallait y aller, gagner sportivement et ils se sont vraiment investis, notre entraîneur aussi. Ils se sont bien battus. Cela a été dur au tout départ, mais après ils se sont mis en ordre de marche. C'était une équipe très jeune, le plus âgé avait 24 ans ! Pour eux, c’était un beau challenge aussi de remonter sportivement.
Quelle était la force de cette équipe ?
La jeunesse et le fait que cette équipe ne lâchait rien. Même quand elle a été en difficulté, les joueurs sont restés hyper soudés. Ils ne lâchaient rien et c’était visible qu’ils s’amusaient. A Colette Besson, on a quand même réussi à faire 2000 spectateurs sur la fin de saison, ce n’est pas rien. Ce n’est pas une évidence en Elite. Il faut motiver les spectateurs. Le fait que les joueurs soient jeunes, très copains sur le terrain et très tournés vers le collectif, cela a vraiment été remarqué et c’est ce qui a fait la force de cette équipe.
Pour garder cet état d’esprit, vous avez pu conserver un noyau dur pour la saison prochaine en LBM ?
On a un joueur qui part au Pôle France, un autre, Clément (Castelnau) qui va rejoindre la Ligue A (au Plessis-Robinson), Léo-Paul (Bougerolles) qui part à Nantes, notre passeur (François Jacob) qui s’en va. Mais il n’y avait pas de volonté de ne pas les garder. On les a laissés partir parce qu’ils avaient des projets plus intéressants que le nôtre. Aujourd’hui, l’équipe est complète ! En revanche, on change d’entraîneur.
Ce n’est plus Olivier Bouvet qui va guider les troupes ?
Olivier arrête et c’est Frédéric Gibert, qui était au CFC de l’Arago Sète, qui va récupérer l’équipe. Olivier était au club depuis quatorze ans. On réorganise un peu le club, on avait besoin de changements et pour Olivier c’était mieux aussi.
Vous allez prendre part à une saison LBM reformatée et sans play-offs. Que pensez-vous de cette nouvelle formule ?
Cela va générer plus de matches et on espère que cela va faire venir un peu plus de monde dans la salle. Pour nos partenaires aussi, c’est important. Quand vous n’étiez pas dans les Play-Offs, la saison de Ligue B était courte ! Le monde sportif a un besoin financier important. On est quand même en concurrence sur Rennes avec le basket, le hand, qui sont sur des championnats bien plus longs que le nôtre.
Quel visage du REC aimeriez-vous montrer la saison prochaine ?
Le staff technique veut une équipe avec des joueurs qui mettent les ballons dans le terrain (sourire). Des pointus qui sont vraiment des pointus, le poste de «récep 4» un peu renforcé aussi. On espère jouer le milieu de tableau. Il n’y a pas beaucoup de pression sur la saison prochaine car il n’y a pas de descente, mais si on peut accrocher le milieu de tableau, ce serait bien.