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Mulhouse veut rester sur le trône

Mulhouse veut rester sur le trône

le 24/06/2021
Championne de France 2021 à la régulière, avec une seule défaite en vingt-huit matches, l’ASPTT Mulhouse a largement dominé les débats la saison passée. Les Alsaciennes entendent bien rester au...
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Championne de France 2021 à la régulière, avec une seule défaite en vingt-huit matches, l’ASPTT Mulhouse a largement dominé les débats la saison passée. Les Alsaciennes entendent bien rester au sommet malgré des adversaires, Béziers, Nantes, Cannes ou Le Cannet qui réarment fort.

 

A la rentrée, la LAF retrouve sans doute son meilleur profil : celui d’une saison régulière pour poser des repères et des certitudes, avant les chocs frontaux et décisifs en Play-Offs. Avec le retour à la formule tout compris, saison régulière + Play-Offs, le championnat de France de volley féminin se pare de ses plus beaux atours et d’un suspense supplémentaire. Comme un deuxième épisode à la série, que Mulhouse a totalement ventilé sur le dernier exercice. Archi dominatrices et costaudes de bout en bout, les filles de François Salvagni n’ont laissé que des miettes aux opposants sur une saison au long cours où elles ont «tué» l’intrigue très tôt. Titré pour la deuxième fois de son histoire, avec quatorze points d’avance, Mulhouse a aplati la concurrence. Et forcément, à Béziers, à Nantes, à Cannes, au Cannet et ailleurs, on a forcément les crocs maintenant.

 

D’ailleurs, tous ont fortement réarmé. A commencer par le champion en titre. Si Mulhouse doit encaisser de lourdes pertes, avec les départs d’Héléna Cazaute, Christina Bauer ou encore Laëtitia Moma Bassoko, trois maillons forts de la belle fin de parcours des Alsaciennes, le club du président Daniel Braun ne baisse pas pavillon. Mulhouse est allé piocher dans le talentueux réservoir allemand les promesses de demain. Avec les arrivées des internationales, Kimberly Drewniok à la pointe et Pia Kästner à la passe, l’ASPTT a du talent et du physique. Un profil dans lequel la prometteuse centrale belge, Silke Van Avermaet  et la réceptionneuse-attaquante colombienne, Amanda Coneo, vue à Venelles l’an passé, ne dépareilleront pas.

 

Mais à côté, on s’est activé aussi. Béziers a mis une pièce sur la filière canadienne avec la jeune passeuse de 23 ans, Brie King et sa compère en réception, Hilary Howe. Les Angels ont aussi doublé la pointe, avec la cubaine Dayami Sanchez et l’Argentine Bianca Cugno. Offensivement, Nantes a aussi frappé un joli coup, en engageant la révélation américaine de la saison passée et meilleure marqueuse du championnat, Tessa Grubbs (18,7 pts par match), qui n’a pu sauver Mougins de la relégation. De son côté, Le Cannet a tout changé ou presque et enregistre dix recrues, dont une nouvelle colonne vertébrale passeuse – pointue, avec l’Américaine Sherridan Atkinson à l’attaque et l’Italienne Giulia Carraro à la mise en scène. A noter aussi les bonnes pioches, Karin Palgutova (ex VNVB) et Tessa Polder (Mulhouse). Cinquième du dernier exercice, le RC Cannes vise plus haut à la rentrée et comptera sur un effectif étoffé, avec beaucoup d’enthousiasme et de jeunesse. L’apport de l’ex Mulhousienne et Nantaise, Carli Snyder, devrait être précieux dans le domaine offensif.

 

Mais la LAF aujourd’hui ne se résume plus seulement à ce premier quintet. Belle surprise de la saison écoulée, Terville-Florange entend rester sur la dynamique. L’expérience de la centrale française, Isaline Sager-Weider sera utile, de même que celle de la réceptionneuse-attaquante, Vicky Savard, qui a déjà bien bourlingué en Europe. Les commandes du jeu reviendront à une ancienne cannoise, la passeuse américaine, Ashley Evans. Parti fort en début de saison, Pays d’Aix Venelles a marqué le pas en deuxième partie d’exercice. Avec les arrivées de Liis Kullerkann au centre, d’Amandine Giardino au poste de libéro et de Margaux Bouzinac à la passe, il met de l’expérience et du vécu LAF dans son moteur. Le recrutement de l’internationale algérienne d’Istres, Yasmine Abderrahim est un joli coup aussi. Plus au Nord, Marcq-en-Barœul fait sensation avec la venue de la championne de France 2017 sous tunique mulhousienne, Maëva Orlé ! Vandoeuvre-Nancy a reformaté son axe passeuse – pointue, avec la Bulgare Polina Neykova à l’orchestration et la Canadienne, ex Florida Gators (NCAA) il y a quelques années, Shainah Joseph.

 

Paris aussi a largement remanié son effectif. Les Mariannes ont d’ailleurs pris l’accent sud-américain, avec le trio Victoria Mayer (passeuse) – Elina Rodriguez (réceptionneuse-attaquante) et la centrale Julieta Lazcano. Enfin, si Chamalières est resté très discret sur le marché des transferts, si France Avenir 2024 ne va pas manquer de faire éclore de nouvelles jeunes pousses, le potentiel promu Evreux a mis de belles choses dans son panier. Pour son retour dans l’élite, le club ébroïcien conserve cinq joueuses de la saison passée et a engagé une centrale américaine, Deyshia Lofton. Mais il a aussi joué l’atout français, avec notamment la libéro du VBN, Lucie Dekeukelaire, et la jeune passeuse de Béziers, Anaïs Robert.

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