Neptunes et Mariannes chutent d’entrée
Ce n’était évidemment pas le lancement envisagé. Mardi et mercredi, les deux clubs français engagés en Ligue des Champions féminine n’ont pas connu la fortune. Les Neptunes avaient pourtant minutieusement préparé le rendez-vous la semaine précédente, axant notamment un travail physique calibré pour être en haut du mât mardi soir.
Les filles de César Hernandez Elles ne sont pas passées loin (2-3), menant deux fois au score, avant de tomber dans le trou au quatrième set, et de céder au tie-break d’une toute petite tête (13-15). Haylie Bennett a tout tenté pour porter les dames de l’Atlantique devant (22 pts dont 2 contres). Mais ce fut insuffisant face à la redoutable pointue américaine des Hongroises du Vasas Budapest, Taylor Bannister (27 pts dont 5 aces), maîtresse du jeu dans le set décisif (5 pts dont 1 ace). La défaite est fâcheuse, face à l’équipe, sur le papier, la plus à la portée des Nantaises dans cette poule D, où les attendent les Polonaises de Lodz la semaine prochaine.
Pour Levallois Paris, demi-finaliste de la CEV Cup l’an passé et qui découvre cette saison la grande Ligue des Champions, les débuts furent plus rudes encore, avec un revers sec au Palais des Sports Marcel Cerdan face aux Allemandes de Schwerin (0-3). Une inauguration sans cotillons pour une défaite actée en à peine plus d’1 h 20. Pour la deuxième journée, la troupe d’Alessandro Orefice se rendra en Serbie pour y défier Obrenovac.
Ces dames seront d’ailleurs accompagnées de leurs compères masculins la semaine prochaine. La Ligue des Champions hommes ouvrira en effet le grand bal. Une émouvante première pour Saint-Nazaire, qui sera dans le vif du sujet illico, avec un déplacement au Halfbank Ankara le 13 novembre. Un retour sur la grande scène pour Chaumont, qui se rendra le même jour à Lüneburg en Allemagne.