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ligue nationale
de volley

Levallois Paris sacré

le 05/05/2025
En Saforelle Power 6, Levallois Paris, victorieux de Nantes au tie-break (3-2), est sacré champion de France pour la deuxième saison consécutive.
lnv

Il était dit que cette histoire se terminerait dans le rude et la bataille émotionnelle. Et à ce jeu des sentiments mêlés, du volley de bout de saison, quand la fatigue et les frissons pèsent lourd, ce sont les Mariannes de Levallois Paris qui se sont hissées un tout petit cran plus haut que les Neptunes de Nantes, pour s’offrir, face au même adversaire, un deuxième titre de champion de France consécutif.

Et pourtant, comme à l’aller, les Neptunes ont mené deux manches à une, semblant toujours capable de braver les tempêtes et les bourrasques, la blessure d’entrée de match d’Halimatou Bah. Il y avait de la verve au service (10 aces nantais), de la conviction en réception et Haylie Bennett (26 pts) semblait vouloir une autre fin, un set en or à tout le moins.

Mais à l’image d’une saison régulière où les Mariannes, chahutées parfois, ont toujours fait front, Levallois Paris s’est relevé, une énième fois. Sans doute moins dominatrices et constantes que la saison dernière, les filles d’Alessandro Orefice ont toujours trouvé le bras, le cœur ou l’âme pour se tirer d’affaire. Samedi, c’est la centrale canadienne, Jazmine White (17 pts dont 5 contres), qui a volé au secours de l’infatigable tandem, Natalia Murek (20 pts) – Bianca Cugno (22 pts dont 3 contres), quand il a fallu.

Pour Nantes, la fin est forcément un peu cruelle. Et le succès en SuperCoupe ne viendra sans doute pas effacer les revers en Coupe de France et en SP 6. Mais, c’est un caillou de plus sur un chemin pavé de belles idées, pour une équipe qui vient tout de même d’enchaîner six finales en deux exercices (deux championnats, deux Coupes de France, une Challenge Cup et une SuperCoupe) pour deux trophées récoltés (Coupe de France 2024 et Supercoupe). Sûrement que César Hernandez, Amandine Giardino et toute la bande des filles de l’Atlantique auraient aimé une autre fin. Mais les Neptunes, à coup sûr, reviendront. 

lnv