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ligue nationale
de volley

Un défi au long cours

le 18/09/2025
Le 20 octobre prochain, Nancy – Fréjus ouvrira la saison de LBM, pour un exercice pas comme les autres. Les Play-Offs ont disparu, place à une saison au long cours où il faudra être endurant et performant sur 33 journées et sept mois de compétition.
lnv

Une nouvelle ère s’ouvre en Ligue BM. Avec son lot d’attente, d’inquiétude, d’excitation aussi. Des sentiments mêlés, exacerbés par le nouveau format de jeu mis en place cette saison dans la seconde chambre professionnelle du volley masculin français.

Exit le schéma classique, rompu et connu : saison régulière et Play-Offs pour le Top 8. Désormais, la Ligue BM étire le temps de jeu pour tous. Sept mois durant, du 20 octobre, date de la première affiche du championnat entre Nancy et Fréjus, au 15 mai, jour de la 33e et dernière journée, les onze clubs de la division seront sur le pont, sans exception.

Pour tous ou presque sans doute, l’idée est bonne, d’intéresser l’entièreté des troupes jusqu’à la fin, dans un découpage en trois phases «aller-retour-aller», qui fixe d’emblée une lecture à long terme, maximalise la fenêtre de tir et majore le nombre de matches à domicile (15), ce qui n’est évidemment pas pour déplaire aux sponsors et partenaires en quête de visibilité.

Reste maintenant à configurer les écuries pour relever le défi au long cours de la performance et de l’endurance. Car, dans une saison ainsi posée, la constance sera évidemment un élément de réussite fondamentale.

Finaliste vaincu par Ajaccio au golden set en finale des Play-Offs, Fréjus a ravivé l’histoire et aimerait continuer à souffler sur les braises. Loïc Geiler et son staff ont conservé un noyau dur et voudront responsabiliser un peu plus encore la jeune classe française, guidée par des briscards sur le retour, tels Théo Conré et Raphaël Attié.

Troisième de la saison régulière mais dominé sèchement par l’ASI en quarts de finale des Play-Offs, Reims a perdu sa pointe algérienne ravageuse, Boudjemaa Ikken, et compte sur le bras droit de son attaquant brésilien, Luis Henrique Sousa pour combler la perte.

Dans un championnat où il faudra être efficace chaque week-end, Nancy aimerait aussi être du premier cercle. L’Américain, Jacob Steele, vu au Japon la saison passée, prend la pointe et le libéro Hugo Lecat revient en France pour s’occuper du fond de terrain. A Martigues, Killian Weidner et Gaston Fernandez sont venus renforcer le centre et la colonne vertébrale passeur-pointu (Soldner/Talia) reste en poste.

Demi-finaliste, battu sur le fil par Fréjus, Saint-Jean-d’Illac repart en campagne avec de grandes idées et enregistre le retour à la maison du pointu Lucas Lilembo. Cambrai aussi désire se mêler à la lutte et Martin Demar, son coach, doit se dire qu’il a fait une belle affaire avec la pointe finlandaise aiguisée, Joonas Jokela, qui fit si mal aux Bleus au Mondial.

Saint-Quentin met du clinquant dans son recrutement, avec l’arrivée d’un international, champion d’Europe 2015, le réceptionneur-attaquant, Nicolas Maréchal. Une recrue de luxe et une expérience insondable pour le SQV, tandis que le jeune pointu en provenance de Tours, Julien Faganas, vient, lui, mettre de l’explosivité dans tout ça.

Jeunesse et état d’esprit sans faille seront encore les atouts maîtres de Rennes, qui retrouve la Ligue BM après un seul exercice en Elite, sans trop chambouler son effectif. Chalon, lui, va découvrir le monde pro, mais les Bourguignons ne nourrissent aucun complexe. Même si le roster a été largement rebâti à l’intersaison, le VBCC estime être à sa place en Ligue BM et il entend bien le prouver.   

Après avoir connu une dernière saison calamiteuse, avec un seul succès au compteur, Royan veut retrouver des eaux plus porteuses. Les arrivées de Gauthier Bonnefoy et Cheikh Diop doivent pouvoir l’y aider. Enfin, France Avenir vise encore mieux que les quatre succès décrochés en 2024-2025.       

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