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ligue nationale
de volley

La Coupe au coeur

le 31/03/2023
La Halle Georges-Carpentier à Paris sera le théâtre des finales de Coupe de France ce week-end, avec Cannes – Béziers samedi chez les femmes et Tours – Nice dimanche pour l’édition masculine.
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Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils n’arrivent pas tous avec le même bagage dans le 13e arrondissement de Paris ce week-end pour le plateau final des Coupes de France féminine et masculine. Les deux affiches offrent en effet des duels qui présentent quelques traits similaires et des gènes communs.

Que ce soit le Cannes – Béziers, qui inaugurera ce joli week-end samedi (20 h 30) à la Halle Georges-Carpentier ou le Tours – Nice qui clôturera les festivités dimanche (15 h 30), il y a une marge dans le vécu et un écart béant au palmarès entre les deux derniers invités sur scène.

Samedi, Cannes – Béziers verra en effet s’affronter la cathédrale du volley féminin français, le RC Cannes, géant de la Coupe de France, qui affiche 20 trophées du genre en vitrine, record national, aux Angels de Béziers, double finaliste de la compétition en 2017 et 2018, mais vierge de succès encore dans cette épreuve.

Mais cela ne présage évidemment de rien. Le palmarès ne fait pas un vainqueur. D’autant que s’il fallait juger sur les états de forme actuels et la saison LAF en cours, les Héraultaises partiraient avec un léger avantage. Porté par son trio d’ailières redoutables, Amélie Rotar – Avery Skinner et Bianca Cugno, Béziers présente un éventail offensif large et redoutable. Quatrième et assuré de terminer dans le Top 4 LAF, le groupe de Fabien Simondet débarque aussi à Paris l’esprit sans doute plus serein que le RC Cannes, qu’il a d’ailleurs dominé deux fois en saison régulière.

Même si elles restent sur une très jolie performance au Cannet (victoire 1-3) lors de la 25e journée, les filles de Filippo Schiavo sont 8e et sur un fil en championnat. Avec un petit point d’avance sur Vandœuvre Nancy, Cannes jouera en effet sa qualification en Play-Offs lors de la dernière journée LAF, avec la réception de Paris, tandis que les Lorraines iront à Mulhouse.

Chez les hommes, un favori se détache plus nettement. Il s’agit bien évidemment du TVB de Marcelo Fronckowiak, dix fois vainqueur de l’épreuve, leader solide de la saison régulière LAM et rompu à ces moments décisifs, ces joutes finales qu’il a maintes fois disputées. Double vainqueur de Nice à la régulière cette année, adossé à une réception costaude, à l’image de son libéro, Benjamin Diez, élevé en attaque par son pointu brésilien, Dramé Neto, Tours a les atouts en main et le goût de la revanche en bouche.

Dominé en finale de Coupe de France l’an passé par Chaumont, le TVB arrive à Paris pour y disputer une quatrième finale consécutive, avec l’ardent désir d’effacer les trois échecs de rang la saison dernière (CEV Cup, Coupe de France et championnat) et lancer comme il faut la dynamique en vue des Play-Offs.

Pour Nice, l’histoire est toute autre. Déjà, elle est belle comme cela, avec la première finale dans l’histoire du club pour la troupe de Rafael Redwitz, un moment historique. Mais ce match est aussi un magnifique défi à relever pour des Eagles, avant-derniers en championnat et qui se présentent sans aucune forme de pression pour leur dernier match de la saison, contrairement aux Tourangeaux. Battu sèchement par le TVB la semaine passée (3-0), privé de son passeur titulaire et expérimenté, Javier Gonzalez, Nice est le parfait outsider, à l’image de son jeune chef d’orchestre désigné désormais, Hugo Mora (21 ans). Rien à perdre, tout à gagner, c’est trivial, mais cela peut donner des ailes au groupe niçois. Le TVB devra être sur ses gardes.          

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