Trop haut, trop fort
C’était une semaine de hauts sommets, des défis que l’on rêve forcément, un jour, de pouvoir relever. Mais c’était bien trop haut et trop fort encore pour Saint-Nazaire et Chaumont les deux représentants français en Ligue des Champions.
Opposés à deux cathédrales du Continent, deux habitués des plus hautes sphères européennes, les Italiens de Pérouse et les Polonais de Jastrzebski Wegiel, le SNVBA et le CVB 52 sont logiquement tombés, sur le même score (0-3), sans jamais avoir été en mesure de prendre même le moindre set.
Après son retentissant exploit à Ankara, en ouverture de la compétition la semaine passée, Saint-Nazaire attendait avec émotion ce rendez-vous historique, son premier match à domicile en Ligue des Champions. Mais face aux Italiens de Pérouse, invaincus depuis le début de la saison toutes compétitions confondues et drivés par l’un des plus fins passeurs du monde, Simone Gianelli, les Nazairiens furent bien vite impuissants.
La Soucoupe était joliment garnie pourtant, avec plus de 2000 personnes, mais les hommes de Fulvio Bertini n’ont réellement résisté que dans la 2e manche, parvenant à l’égalité jusqu’à 19, avant de céder dans le money-time. C’est d’ailleurs un ancien de la lnv qui fit le plus mal aux Nazairiens, en l’occurrence le pointu tunisien Wassim Ben Tara (14 pts à 12 sur 15 en attaque), vu à Lyon, Chaumont et Ajaccio.
Le lendemain, Chaumont n’a pu faire mieux face aux Polonais, doubles finalistes en titre, de Jastrzebski Wegiel. En 73 minutes, le match était plié sans que les Chaumontais n’attaquent une seule fin de set devant. Malgré les 17 points à 64% de Pierre Toledo, les Haut-Marnais n’ont jamais pu contenir l’attaque polonaise orchestrée brillamment par le champion olympique français, Benjamin Toniutti, dans laquelle Timothée Carle, autre membre du groupe bleu aux JO de Paris, a fait les choses proprement (9 pts à 64%).