Pas de magie de Noël
Pour la dernière levée européenne de l’année, le défi proposé aux deux représentants français en Ligue des Champions était immense. Pour Saint-Nazaire, lancé dans une première aventure extraordinaire en Ligue des Champions, il s’agissait de se rendre à Pérouse pour tenter de faire trembler le géant italien, campé comme un commandeur depuis le début de la saison. Pour Chaumont, griffé trois fois en trois matches en LDC, la mission n’était guère plus simple en Pologne, face au Jastrzebski Wegiel, double finaliste en titre de l’épreuve.
A l’arrivée, les deux clubs de lnv se sont logiquement inclinés. Mais le CVB 52, notamment, a fait trembler le géant polonais sur son socle (3-1). Il aura fallu près de deux heures au Jastrzebski Wegiel pour mettre au pas les Hauts-Marnais, ultra solides en réception et tout près de relancer les dés dans le quatrième set, qu’ils allaient céder (et le match avec) à 32-30, après avoir obtenu deux balles de set.
La doublette française olympique, Benjamin Toniutti et Timothée Carle, a donc eu raison de la paire chaumontaise, Pierre Toledo (18 pts) et Mathis Henno (18 pts), qui n’auront pourtant pas ménagé leur peine. Mais à l’arrivée, c’est un quatrième revers en autant de rencontres continentales pour le CVB 52, qui tentera maintenant de chiper la troisième place du groupe E pour basculer cet hiver en CEV Cup.
Dans le groupe D, la résistance nazairienne fut moindre en Italie, où Pérouse, l’intouchable de la poule et compté parmi les grands favoris au titre, a fait régner sa loi en 1 h 30 (3-0). Mais le SNVBA et son jeune pointu français, Henri Léon (15 pts) ont fini tout près dans les deux derniers sets et demeurent dans la course aux «barrages 1/8e de finale». Avec deux victoires pour deux défaites, le champion de France, déjà quasiment assuré de basculer au pire en CEV Cup, disputera le 15 janvier prochain un duel décisif face aux Turcs du Halkbank Ankara, pour tenter de prolonger l’histoire au sommet de l’Europe.