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Ligue BM : Martigues, l’invité surprise de cette 1ère partie de saison

le 17/01/2025
Alors qu’Ajaccio fait figure de grand favori dans la course à la montée, Martigues (2e) joue les trouble-fêtes. Mais la perte – jusqu’à la fin de la saison – de son passeur titulaire, Lucas Soldner, victime d’un AVC en décembre dernier, pourrait changer la donne.
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À la veille d’entamer cette deuxième partie de saison, quelle analyse faites-vous de la première ?

Christophe Charroux : Je suis très heureux des résultats obtenus. En début de saison, nous avons bâti une équipe avec la volonté de rassembler des mecs qui avaient envie de jouer ensemble. Nous voulions une base de joueurs français, non pas par restriction budgétaire mais pour avoir rapidement un groupe qui adhère aux idées du club. Et avec des gars qui s’inscrivent dans la durée comme Raphaël Attie et Emmanuel Ragondet, et non avec des mercenaires, comme c’est parfois le cas.

Qu’avez-vous aimé et moins aimé dans le jeu de Martigues ?

Christophe Charroux : « On cherche bien sûr le résultat, mais je note le plaisir que l’on a à s’entraîner et à jouer ensemble. Il y a une vraie solidarité d’équipe, ce sont des potes. La Ligue B a un niveau qui permet encore ça. J’ai apprécié aussi notre fond de jeu, la réception et notre jeu rapide. Je regrette notre qualité de service qui n’est pas assez agressive. Le temps passant, je me dis que ce n’est finalement pas si grave car on commet peu de fautes avec beaucoup de services flottants. Or, maintenant, il y a peu de spécialistes purs en réception, ce qui nous permet de faire pas mal de dégâts.

Votre équipe a subi un choc important en décembre dernier avec la perte de votre passeur Lucas Soldner…

Christophe Charroux : « Son AVC (accident vasculaire cérébral) a été un choc pour toute l’équipe. Heureusement, aujourd’hui, il va bien et récupère très vite. Bien sûr sa saison est finie et rien ne dit s’il rejouera un jour ou non au plus haut niveau. Mais il va bien au quotidien et ça c’est déjà très rassurant. En revanche, on a un mal fou à le remplacer. On va juste avoir Matthieu Mouezy à ce poste. Ça va être compliqué pendant un moment, d’autant que Lucas était plus qu’un passeur. C’était un moteur pour l’équipe. La dynamique en a forcément pris un coup. »

Si Ajaccio semble un peu au-dessus, quels sont les candidats à la montée ?

Christophe Charroux : « Je pense qu’un des quatre premiers au classement montera. On n’est pas à l’abri d’une, mais avec la nouvelle formule qui propose un quart de finales aux meilleurs des cinq matchs, ce sera compliqué. Je pense sincèrement que nous étions jusqu’alors la petite surprise du championnat, et pourquoi pas un candidat à l’accession. Mais avec la perte de Lucas (Soldner), les cartes sont peut-être un peu redistribuées. Et chez les autres, il y aura aussi des paramètres extérieurs, comme le volet financier par exemple qui pourrait freiner l’ambition de certains. »

Avant de se projeter sur les phases finales, vous attaquez déjà fort avec la réception de Saint-Jean Illac ?

Christophe Charroux : « Dans le contexte, soit on se rassure pour la suite, soit on tombe dans le doute. D’un point de vue comptable, on a quatre points d’avance sur Illac. C’est une petite marge. Mais une défaite pourrait nous faire dévisser un peu. On peut parler de match charnière. La phase retour sera d’autant plus compliquée que nous allons recevoir les gros et nous déplacer chez les petits. Pour le moment, nous sommes à quatre succès et aucun set perdu chez nous. On verra dès samedi, ce sera un bon indicateur. »

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