Deux quatuors se dessinent
Marmara SpikeLigue (18e journée)
Plus une série dure, plus elle se rapproche de la fin. Celle du Paris Volley s’est stoppée samedi, dans son antre de Charpy. Les Parisiens sont tombés à domicile, pour la 6e fois de la saison contre le Stade Poitevin (5e). Malgré le gain du premier set (25-20), les Parisiens n’ont pu résister face aux 21 points de Vucicevic et aux quatre contres de Michelucci, pas maladroit également en attaque (9/11). Toujours 8e, Paris reste néanmoins à la merci de Cannes (9e), un point derrière avec un match en moins. Si le Paris Volley a vu son invincibilité s’achever, le Tours Volley Ball (4e) surfe toujours sur la vague du succès avec un trois à la suite et surtout 8 succès lors de ses 9 dernières sorties. Samedi soir, c’est Narbonne (12e) qui a fait les frais du renouveau tourangeau. En déficit de réussite au service (12 fautes), les Narbonnais ont en plus eu du mal face aux assauts de la paire Pothron (12/15 en attaque) / Quiroga (9/12). Le TVB met ainsi la pression sur un trio qui n’a rien laissé ou presque à la concurrence. À Saint-Nazaire (11e), Chaumont (2e) n’a pas traîné (0-3, 1h12’). Bousculé à Nice (25-22), Montpellier (1er) s’est ensuite bien repris dans les trois sets suivants (19-25, 18-25, 17-25) grâce à Dimitrov (18/32). Parmi les candidats au titre, Tourcoing (3e) a eu les plus grosses difficultés sur son parquet. Opposés à la lanterne rouge, le Plessis-Robinson, les Nordistes ont dû aller au 5e set pour se défaire de Franciliens accrocheurs. Avec 29 points (27/50), Koukartsev n’est pas étranger au succès des siens. Distancé dans la course au Top 8, Sète (10e) a mené 2 manches à rien face à Toulouse (6e) avec cinq balles de match dans le 3e set, et une dans le dernier (14-13). Les Sétois craquèrent finalement sur un ace de Nathan Feral (14-16).
SAFORELLE POWER 6 (18e journée)
Leader contesté la semaine dernière à Levallois-Paris (3-1), le VNVB (1er) a repris sa marche en avant samedi soir contre Quimper (13e). Le groupe d’André Sa aura profité de la plus grande efficacité de son groupe en attaque (44/106, 42%) et des 13 points de Victoria Foucher pour faire la différence. Derrière, le Pays d’Aix (2e) et Paris-Levallois (3e) tiennent la cadence. À domicile, les Provençales ont disposé de Béziers (9e) sans trembler (3-0). Habituée au titre de MVP, Lena Kindermann a encore rendu une excellente copie avec 1 ace, 1 contre et 14 attaques gagnantes. Pendant ce temps, les Parisiennes laissaient un set sur la route de l’Alsace contre Mulhouse (3-1). Arrivée il y a peu au sein du six des Mariannes, Maria Schlegel Mosegui s’est une nouvelle fois illustrée (20 points, 17/43 en attaque et 3 contres) proposant ainsi une vraie alternative à Bianca Cugno lorsque celle-ci se montre moins en réussite. Samedi soir, le duo a empilé 35 points, sans oublier les 13 de la capitaine Jazmine White et les 5 contres d’Avril Garcia. Mardi soir, Nantes (4e) en déplacement chez France Avenir (14e) aura l’occasion de bousculer l’ordre établi et reprendre les manettes de la SP6. Invité dans le Top 8, Le Cannet (6e) a passé un samedi soir très serein face à Chamalières (10e). 3 sets et 1h26 suffisaient à finir le travail. Les scénarios étaient bien plus indécis à Marcq (11e) et Cannes (12e). Dans les deux cas, les locaux s’inclinaient au bout du suspense face à des candidats déclarés aux phases finales. Dans le Nord, les partenaires de Katarina Pavicic (22 points) finissaient par baisser pavillon contre Bordeaux-Mérignac (7e) et les 25 points d’Éva Svobodova dans un set décisif à sens unique (7-15). Sur la Croisette, les Cannoises de Lauren Matthews (24 points) cédaient aussi dans la cinquième manche (10-15) contre Terville-Florange (8e).
LIGUE B Masculine (11e journée)
Battu seulement à deux reprises, le GFC Ajaccio ne rêve que d’une chose : la MSL ! Samedi soir, les protégés de Frédéric Ferrandez ont fait le travail contre Reims malgré la perte de la deuxième manche (23-25). Intenable en attaque avec 65% de réussite, Martins De Pinho (28 points) a écoeuré la réception champenoise, tout comme Victor Socie et ses 3 aces. Une belle opération pour des Ajacciens encore un peu plus serein sur le plan comptable puisque dans le même temps, Fréjus (2e) et Martigues (3e) se sont aussi imposés…mais en cinq manches. Les Varois ont dû puiser dans leur réserve pour venir à bout de Saint-Jean d’Illac (4e) sur une erreur de service adverse (9-15). Dans le même temps, les Provençaux eurent toutes les peines du monde à finir le travail contre une formation de Saint-Quentin tenace. La bataille se sera achevée au bout de 2h10 de jeu et d’incroyables rebondissements. Menant deux manches à une, Martigues se procurait une balle de match (23-24). Une attaque de Hickman et deux contres plus tard (26-24), Pierre Ratte « prenait feu » pour un round incandescent. Les Martégaux éteignaient vite le feu (2-5, 7-11) avant de conclure sur une attaque gagnante de Kévin François (19 points). Tombeur d’Ajaccio une semaine plus tôt, Grand Nancy (5e) faisait le job en disposant aisément de France Avenir (21-25, 18-25, 19-25) avec au passage 19 points pour Luis Machado Paolinetti. Mardi soir, Cambrai (8e, 12 points) tentera de quasiment doubler son avance sur Royan (9e, 8 points) lors de la réception de la formation de Charente-Maritime.