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Saint-Nazaire et Chaumont renversés, Tours renversant
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C’est son aventure, son histoire, son grand délice de la saison. Floqué de sa première étoile hexagonale, le SNVBA est depuis les premiers jours de l’automne 2024 un combattant sublime en Ligue des Champions. Forcément, Fulvio Bertini, son coach, se mord un peu les lèvres, ne s’expliquant pas vraiment pourquoi ses hommes n’ont pas la même transcendance en championnat. Mais voilà, il est ainsi le destin de la saison des hommes de l’Atlantique.
Balayé par le TVB à domicile quelques jours plus tôt en MSL, le SNVBA ne fut pas très loin hier de renverser la Soucoupe et les Grecs d’Olympiakos avec, en barrage aller de «huitièmes de finale». Propulsé par un premier set remarquable d’agressivité collective et de lucidité, Saint-Nazaire avait soudain l’air d’un tout grand. Mais Olympiakos a déjà vécu tant de choses à ce niveau par le passé, il a cette expérience qui fait rouler les dés dans le bon sens dans les money-times, qui vous donne cette constance, cette justesse sur les points chauds, à l’image de son pointu, Aleksandar Atanasijevic (19 pts à 54%). A 33 ans, le Serbe n’attaque peut-être plus aussi haut qu’au temps de sa splendeur italienne à Pérouse, mais il demeure un attaquant phénoménal, auteur de 9 points dans le quatrième set, quand Saint-Nazaire fut tout près d’envoyer la partie au set décisif (1-3). Mais une chose est sûre : le SNVBA est dans la bataille. Et au Pirée dans deux semaines pour le match retour, il ira la tête haute, l’espoir en bandoulière.
En quarts de finale de CEV Cup, Chaumont se retrouve à devoir résoudre exactement la même équation au retour le 26 février prochain. Mardi soir, le CVB 52 a subi la loi de Trente (1-3) à Palestra. Après avoir remporté le premier set, derrière un Jacob Pasteur très juste (14 pts au total dont 6 à 75% en attaque dans la première manche), les Chaumontais ont pris le mur italien de plein fouet (12 contres au total) et ont souffert devant la variété offensive du jeu transalpin (4 marqueurs à 11 pts et plus).
Tours, en revanche, est rentré de Belgique ce matin, après avoir tout renversé sur son chemin ! Irrésistible ou pas loin depuis quasiment trois mois, le TVB a fait tomber Roeselare mercredi soir (2-3), alors qu’il avait deux sets de retard sur le paletot et les deux genoux à terre à 24-20 dans le troisième !
A cet instant, les Tourangeaux, privés de Ryan Sclater, Roland Gergye et Alexandre Gabin, étaient au bord du précipice, avec un jeu offensif tout dépenaillé. Et puis, et puis…Un passage divin du jeune attaquant, Alexandre Strehlau (20 ans), sur la ligne, quatre services de suite, deux aces, six balles de match sauvées dans la manche et un set conclu (30-28) d’un ace par Zeljko Coric ont métamorphosé un TVB miraculé.
Tours retrouvait ses forces, ses certitudes de jeu, sa solidité collective pour s’offrir un tie-break qu’il allait totalement maîtrisé dans les pas de son tandem «frenchy» formidable, Antoine Pothron – Alexandre Strehlau (46 pts cumulés dont 7 dans le set décisif). Dans deux semaines, le TVB visera à Grenon les demi-finales de la CEV Cup et il se rappellera sûrement encore ce mercredi soir de douce folie en Flandre-Occidentale.