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ligue nationale
de volley

«On a foncé !»

le 11/07/2025
Pour Nathalie Perret, présidente d’Evreux Volley, le retour en première division, trois ans après l’avoir quittée, ne pouvait pas se refuser. Le club ébroïcien est sain et de mieux en mieux structurer, prêt désormais à s’installer durablement en Saforelle Power 6.
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Lorsqu’on vous a proposé de postuler à la Saforelle Power 6, via une wild-card, y a-t-il eu une hésitation ?
La proposition ne pouvait pas se refuser. Il y a eu un petit instant d’hésitation, on se pose quand même des questions. Quand Mr Azéma m’a contacté pour me dire qu’ils allaient vraisemblablement ouvrir une wild-card et que si je voulais postuler, il fallait que je sois dans les starting-blocks, on s’est réuni avec le bureau, on a discuté avec le manager, le coach, pour savoir si l’on se voyait en première division. C’est une décision collective.

Vous étiez en LAF en 2021-2022, ce n’est pas si loin, donc vous en connaissez un peu les rouages et le fonctionnement, cela peut aider ?
L’année où nous étions en première division, on a tout fait pour se structurer et on a continué ensuite à essayer de se rapprocher le plus du cahier des charges de la Ligue, avec la licence club, notamment à travers l’Elite Access qui regroupaient les critères principaux de la licence club. On cochait déjà pas mal de choses. On est un club qui se structure au fur et à mesure, d’année en année. L’embauche d’une chargée de communication, un manager un chargé évènementiel… Chaque année il y a toujours un projet pour se rapprocher au plus près de la licence club. Ensuite, côté financier, on a réussi avec l’équipe à combler le déficit qui existait lorsqu’on a repris le club et aujourd’hui, on gère cela en «bon père de famille». On ne dépense pas ce que l’on n’a pas, on essaie toujours de garder la petite réserve. Les projets et l’équipe sont vraiment faits en fonction du budget. Le fait qu’on nous invite à postuler à la wild-card, on a foncé !

Qu’avez-vous appris de cette dernière saison en LAF, en 2021-2022 ?
On est arrivé au moment où la licence club était en plein projet. Cela nous a appris qu’il fallait travailler. Cela a resserré les liens aussi. A Evreux, c’est une véritable équipe. Les salariés sont forces de travail et d’idées et la quarantaine de bénévoles n’a jamais lâché et est, elle aussi, force de proposition. C’est de la cohésion, de la réflexion commune.

Quelle est la place du volley aujourd’hui à Evreux ?
Evreux est historiquement une ville de basket. Les basketteurs sont en Pro B, on s’entend très bien, on partage des choses. A côté de cela, il y a le volley féminin, lui aussi soutenu par la ville, les collectivités. Je pense que les joueuses sont contentes d’être à Evreux.

Vous allez sans doute jouer plusieurs matches à la salle Omnisports, où évoluent le basket, c’est une bonne nouvelle également ?
Pour l’instant, on a l’autorisation pour dix matches effectivement. C’est aussi en fonction du calendrier du basket et d’autres associations. On va faire en sorte que cela fonctionne bien. C’est déjà pas mal. Après le gymnase du Canada est ce qu’il est, mais on a joué des matches dans cette salle en 2021-2022 et elle était remplie. On a un public extraordinaire. La salle a une capacité de 850-900 personnes et je refuse du monde. A la salle Omnisports, on fait 1800-2000 personnes, donc c’est sûr que c’est plus avantageux pour nous de jouer dans cette salle.    

En terminant 2e derrière Saint-Dié en championnat, vous aviez sans doute commencé à constituer une équipe pour l’Elite, avant de recevoir cette invitation. Avez-vous pu renforcer un peu l’effectif pour la SP 6 ?
On l’avait effectivement bâti pour l’Elite, mais on avait gardé une petite poire pour la soif (sourire). Le fait de bien gérer financièrement nous a permis de reprendre deux joueuses. Parmi les recrues, notre pointue sera Milica Tosic (Serbe) et notre libéro Juliana Toro (Colombienne). La centrale Judith Brunier (PAVVB) et la réceptionneuse-attaquante, Laure Jansen (Néerlandaise), nous rejoignent également. On garde aussi quatre joueuses, Mia Polverini, Katia Tetuanui, Justine Fabre et Tess Bakana.

Quel sera l’objectif d’Evreux la saison prochaine ?
Se maintenir vers le milieu de tableau serait bien.    

   

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