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le 02/08/2019
Demi-finaliste lors des deux précédents exercices, Cambrai aimerait viser la finale de Ligue BM ou la 1ère place de la saison régulière et passer ainsi un cap supplémentaire. Sans être encore une...
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Demi-finaliste lors des deux précédents exercices, Cambrai aimerait viser la finale de Ligue BM ou la 1ère place de la saison régulière et passer ainsi un cap supplémentaire.

 

Sans être encore une place forte du volley français, Cambrai peut se targuer d’être en haut de l’affiche de la Ligue BM depuis quelques années maintenant. Tournant autour du Graal, les Nordistes finiront bien un jour par être récompensés de leurs efforts. L’an passé, en saison régulière, l’épine dans le pied se prénommait Paris Volley : « C’était déjà très bien d’être là-haut. Et puis, comme la première place n’était pas synonyme d’accession, la frustration était moindre », relativise le technicien français Gabriel Denys. Quelques semaines après cette fin d’exercice conclu par une place dans le dernier carré des phases finales – la deuxième de suite – l’entraîneur cambrésien tirait un bilan très positif : « Avec du recul, on ne peut être que satisfait du travail accompli et du résultat effectué avec une 2e place en saison régulière et l’accession en demi-finale. Sur le moment, il y a eu un peu de frustration. Nous n’étions pas à 100% pour affronter Saint-Nazaire en raison de petits bobos à droite à gauche. Et puis en face, il ne faut pas oublier que notre adversaire a joué le feu. Les gars étaient dans une excellente dynamique », explique l’entraîneur nordiste.

 

Un petit coup d’arrêt qui n’empêche pas Cambrai de regarder encore et toujours vers le haut. « Ici, tout le monde pousse dans le même sens. Des bénévoles aux supporters, en passant par les joueurs, le staff ou les dirigeants. Il y a cette volonté commune de réussir chaque saison. L’an passé, il a peut-être manqué un peu de fraîcheur mentale au groupe pour franchir un palier supplémentaire », poursuit Denys.

 

Ce cap, Cambrai entend bien le passer lors de la saison à venir. L’entraîneur a fait en sorte de trouver le meilleur compromis possible en matière de recrutement. Pendant que certaines écuries renouvellent leurs effectifs à 50%, 70% voire même plus, Gabriel Denys a voulu jouer la carte de la continuité. « Changer pour changer ne sert pas à grand-chose. Il faut faire en sorte de trouver une vraie alchimie dans le vestiaire et sur le terrain », argumente t-il. Cinq nouveaux feront donc leur rentrée des classes le 26 août prochain. Si les deux réceptionneurs-attaquants Antoine Fleury et Julien Siecker, ainsi que le central américain Michael Marshman connaissent déjà les parquets français, ce sera une découverte pour Denys Fomin, libéro ukrainien de 33 ans, et pour Jakub Wachnik, réceptionneur-attaquant polonais de 26 ans. « On cherchait un libéro vraiment spécialisé à ce poste, ce qui n’était pas le cas de Groenveld. Et avec de l’expérience au plus haut niveau. Ce sera sa première année en France. Le seul petit bémol, c’est qu’il va démarrer tard la préparation en raison du Championnat d’Europe. Le schéma va être identique avec Ivan Jecmenica pour le Montégro. Jakub (Wachnik) est un joueur assez offensif, assez physique, un peu dans la lignée de Lukas Demar qui est parti pour l’Allemagne. Lui aussi n’a jamais évolué en France. Hormis une expérience à Anvers, il a fait toute sa carrière en première division polonaise ».

 

Avec ces petites retouches dans l’effectif cambrésien, le club veut continuer sa progression. Cela passera donc par une place de leader à l’issue de la saison régulière et/ou par une place de finaliste de LBM. Soit à quelques encablures d’une éventuelle accession. « Oui ce serait une suite logique pour le club », corrobore Gabriel Denys. « Mais c’est un objectif lointain. Il faut d’abord bien partir, ce qui ne va pas être simple car nous commençons fort avec deux déplacements à Saint-Nazaire et Nancy, et la réception de Martigues au milieu. Ces trois équipes-là seront sûrement à la lutte avec nous, j’espère. Sans oublier le Plessis Robinson, Saint-Quentin ou encore Mende, Fréjus et Saint Jean d’Illac. Ce championnat à dix clubs va être très relevé ».

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