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ligue nationale
de volley

«Une étape que l’on attendait»

le 28/09/2023
Pour Thierry Rose, président de Nantes-Rezé, le partenariat et naming avec Club Marmara colle parfaitement à l’ADN et aux valeurs du volley masculin français. Aux clubs désormais de réussir la connexion en local et permettre au championnat de France de prendre encore une autre dimension.
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La LAM s’appelle désormais la Marmara SpikeLigue, qu’est-ce que cela vous inspire ?
Déjà, pour moi, ce qui est extrêmement intéressant, c’est que le mot «Marmara» est extrêmement «fun», il parle beaucoup aux gens, on est sur un public, familles, enfants. C’est un nom qui parle à tout le monde et l’associer à notre ligue professionnelle, c’est extrêmement intéressant. On est sur un périmètre qui va bien au volley : spectacle, fun, détente. Ça parle beaucoup et je trouve cela très bien. Ensuite, c’est évidemment très intéressant en termes de visibilité pour le volley, que ce soit dans la communication clubs, la communication extérieure et la possibilité d’attirer peut-être le regard d’un nouveau public et peut-être aussi des médias.

Avoir un namer, un championnat ainsi adossé à un grand nom, était-ce quelque chose pour lequel, vous les clubs, vous militiez ces dernières années ?
Ce sont effectivement des sujets qu’on a souvent abordés. C’est un nom, un mot, qui peut sonner très vite dans la tête des gens. C’est plus facile d’associer le volley avec ce type de naming. On le souhaitait. En plus, nos clubs sont vraiment en train d’évoluer en termes de sport spectacle et cela permet de donner une autre dimension. C’est vraiment une étape que l’on attendait.

Le groupe TUI est une référence dans le monde du voyage. C’est très gratifiant qu’il choisisse le volley pour se lancer pleinement pour trois ans dans le partenariat sportif ! Ça prouve la crédibilité acquise aujourd’hui par le volley français ?
Le volley français a une crédibilité depuis un moment. Déjà, il a été mis en lumière par les beaux résultats de l’équipe de France. Aujourd’hui quand on parle volley, beaucoup de personnes se rappellent de la finale des Jeux Olympiques. Tout cela a marqué les esprits. Après, la ligue professionnelle a fait en sorte de mettre en lumière le volley depuis deux, trois ans. C’est de plus en plus médiatisé, on en parle. Ce n’est pas anodin. Marmara, c’est les vacances, c’est la détente. On a la chance d’avoir un sport qui ne s’arrête jamais, qui passe de l’indoor au beach. C’est un sport qui se pratique de différentes façons, mais qui se pratique tout le temps. S’il y a bien un moment où on joue au volley, c’est bien l’été, quel que soit son niveau ou sa passion sportive. On va, à un moment donné, toucher un ballon, que ce soit dans l’eau, à la plage ou dans un club. C’est bien d’associer tout cela et que ces pratiquants d’été deviennent des spectateurs.

Il y a effectivement un vrai terrain de valeurs communes entre l’image du volley et ce que véhicule Club Marmara !
Oui. Je pense qu’on a le même public et on a une grosse connexion à faire là-dessus. Et nous, clubs, il ne faut pas que l’on soit spectateurs de ce partenariat. La priorité est de créer très vite des contacts avec les représentants locaux de Marmara et des autres entités du Groupe TUI. On se doit d’aller vers eux, de mettre en place des opérations communes au sein de nos clubs. Une ville comme Nantes a quand même une forte attractivité et un potentiel d’acheteurs touristes très fort. A nous de faire en sorte qu’il y ait le maximum de connexions entre nos spectateurs dans les salles et les offres de Marmara.

Comment cela peut-il s’envisager plus concrètement selon vous ?
Il faut être créatif. Avec un tel partenariat, il ne faut pas rester sur des choses classiques, il faut essayer de bousculer un peu les choses. En se rapprochant des TUI stores, on pourra faire émerger de bonnes idées, de manière à ce que nos publics puissent se rendre compte des deux enjeux, le sport spectacle dans nos salles et les offres du groupe TUI. C’est un nouveau challenge qui nous permet de travailler sur un autre périmètre de sponsoring et nous booster à être plus créatif. Depuis que l’accord de confidentialité a été signé, on a bossé sur Nantes, on a des idées, c’est déjà pensé (sourire). Il y a plein de choses à faire.

Le fait que Nantes Rezé sorte d’une saison très abouti (2e de la saison régulière et demi-finaliste des Play-Offs), cela peut-il être un peu plus porteur encore dans ce contexte-là ?
Ce que je retiens surtout, c’est qu’on a la chance de jouer dans un bel outil et d’avoir fait 50.000 spectateurs cumulés ! Quand je dis qu’on ne peut pas être spectateurs d’un tel partenariat, c’est qu’il faut vraiment mettre en marche cette connexion entre ce public et les équipes des TUI stores. Après, sportivement, on a toujours nos mêmes objectifs : faire en sorte que nos jeunes Français, encadrés par des joueurs étrangers et français d’expérience, puissent s’épanouir. On a une diversité très appréciée du public, des jeunes joueurs qui sont dans la «fun attitude». C’est un coup de fraîcheur pour le volley et c’est cela aussi que le public vient chercher. Ce que l’on a fait l’an dernier était vraiment très bien et les gens ont envie de revoir ça. On va faire en sorte qu’avec l’Europe, on prenne un peu aussi une autre dimension.

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