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ligue nationale
de volley

Sur les terres des champions

le 18/07/2024
Les quatre représentants lnv en Ligue des Champions, Saint-Nazaire et Chaumont chez les hommes, Paris-Levallois et Nantes chez les femmes, ont désormais l’itinéraire pour tenter de sortir de leur poule respective en Ligue des Champions.
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C’est toujours un moment singulier, entre l’excitation de découvrir le menu et la crainte d’être versé dans un groupe «injouable» qui peut d’emblée envoyer valser les plus grands rêves. Mais c’est évidemment le bon moment pour y croire.

Avec le retour cette saison à deux clubs en Ligue des Champions pour les représentants de la Marmara SpikeLigue, la France, qui n’avait eu que Tours comme unique phare l’an passé dans la plus prestigieuse compétition européenne, retrouve des couleurs et une place plus conforme à la valeur intrinsèque de son volley.

Reste que pour Saint-Nazaire, il faudra être très fort pour s’extirper de la poule D dans laquelle il a été versé. Champion de France pour la première fois de son histoire en mai dernier, le SNVBA va découvrir les hauts sommets européens en compagnie de rompus à l’exercice. Ainsi, le champion d’Italie, Pérouse, référencé parmi les 4-5 meilleurs équipes au monde et guidé par le passeur international italien, Simone Gianelli. Le champion de Turquie, Halkbank Ankara, où évoluait Earvin Ngapeth la saison dernière, est l’autre gros morceau. Tandis que les Ligériens devront viser le sans-faute face au plus «modeste» champion de Tchéquie, Budejovice.

Car le canevas reste le même : les cinq premiers de groupe filent directement en quarts de finale, tandis que les cinq deuxièmes et le meilleur troisième disputent des barrages «1/8e de finale» et que les autres troisièmes finissent l’aventure européenne en CEV.

Pour Chaumont, le tirage paraît un tantinet plus clément. Privé injustement de Ligue des Champions la saison dernière, le CVB 52 connaît déjà la musique, même s’il va se produire à ce niveau de compétition pour la première fois à Palestra. Dans la poule E, les Chaumontais, dominateurs en saison régulière MSL l’an passé, ont hérité des Polonais bien connus de Jastrzebski Wegiel, finalistes de la dernière édition de «LDC», et terre d’accueil des Français Benjamin Toniutti et Timothée Carle.

Côté LAF, ce sera aussi une grande première pour le champion sortant, Paris-Levallois, auteur d’une première saison remarquable sous cette bannière. Si l’effectif a été quasiment entièrement remodelé, Alessandro Orefice espère bien que ses Mariannes feront bonnes figures dans la poule B, confrontées au Dynavit Istanbul de Tijana Boskovic, des vice-champions d’Allemagne de Schwerin et du vainqueur du tour préliminaire entre les Belges de Beveren et les Serbes de Obrenovac.

Dans la poule D, celles des Neptunes de Nantes, le Fenerbahçe Istanbul, demi-finaliste de la dernière édition, fait figure d’épouvantail. Mais derrière, les Hongroises de Budapest et le vainqueur du tour préliminaire entre les Macédoniennes du Nord d’Herceg Novi et les Polonaises de Lodz ne sont pas injouables. De quoi laisser la porte ouverte aux rêves pour les Neptunes et les trois autres clubs français.

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